Le Casino de Monte-Carlo : Établissement Phare de la Principauté
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De par son Histoire, la Principauté de Monaco dispose déjà d’une belle richesse, qu’elle soit architecturale, sportive ou culturelle. Les années, les siècles à venir, ne feront certainement qu’enrichir plus encore un peuple aujourd’hui marqué par les invasions passées, les différents peuples qui se sont succédé et les belles initiatives.
Aujourd’hui en monarchie constitutionnelle, Monaco continue d’évoluer, de surprendre, de séduire.
Entre un climat plutôt clément, des infrastructures bien pensées et un immobilier de tout premier ordre, il fait bon vivre sur les terres monégasques.
On peut aujourd’hui observer des vestiges de la première occupation dans les jardins de Saint-Martin.
En effet, des non sédentaires s’établissaient alors sur le Rocher de Monaco.
Les Premiers Sédentaires, il faut tout d'abord parler des Ligures. Ils furent les premiers à s’établir de manière durable sur les terres monégasques. Il s’agissait d’un peuple montagnard très frugal qui ne craignait pas les travaux de force.
Au fil des années, ce peuple a vraisemblablement rejoint la côte. Les Ligures seraient donc à l’origine de la création du port, on parle d’une branche de l’intérieur des terres, les Oratelli de Peille.
A ceux qui se demandent d’où vient alors ce nom de Monaco, plusieurs réponses sont possibles.
En effet, différentes hypothèses ont été émises :
- Certains estiment que ce nom est dû à la tribu ligure des Monoïkos.
Celle-ci séjourna sur le Rocher au VIème siècle avant J.C. ;
- D’autres pensent que son origine vient du grec.
On sait que, tout au long de l’Antiquité, le port de Monaco a été associé au culte d’Heracles.
On retrouve d’ailleurs très souvent ce même nom relié à Monoïkos dans l’expression “Heracles Monoïkos†(Heracles solitaire). Si l’on prend en compte le fait qu’Heracles se dit Hercule chez les Romains, il devient alors possible de confirmer la seconde version puisque le port principal de la Principauté est, aujourd’hui encore, nommé le Port Hercule.
C’est vers la fin du IIème siècle avant J.C. que les Romains ont occupé cette région ; elle était alors une partie de la Province des Alpes Maritimes. C’est à cette époque que le Trophée d’Auguste fut érigé à La Turbie, symbole du triomphe militaire du peuple romain. Lors, les marins carthaginois et phéniciens prospéraient.
Puis, au Vème siècle, après la chute de l’Empire Romain, les lieux ont été régulièrement ravagés par divers peuples barbares. Il faudra attendre jusqu’au Xème siècle pour voir la côte reprendre vie, lorsque les Sarrasins furent chassés par le Comte de Provence.
Si la Principauté de Monaco dispose aujourd’hui d’un patrimoine fort, tant en culture qu’en architecture, c’est parce qu’elle a traversé les siècles et fait face à de nombreux événements. Ce sont eux qui ont, en effet, marqué les lieux, laissant chaque fois des traces de leurs passages. Les amoureux de l’histoire vont, dans ces quelques lignes, pouvoir découvrir ou redécouvrir les grandes dates de l’histoire de Monaco.
C’est le 15 juin 1215 que Monaco fût pris par les Génois. Alors, ce sont les Grimaldi, qui appartenaient au parti Guelfe, qui ont posé la première pierre du monument devenu l’actuel Palais Princier, place forte de la Principauté. A cette époque, Fulco del Castello a négocié avec l’Empereur Henri VI afin d’obtenir la souveraineté sur la totalité des terres autour du Rocher de Monaco. Les Guelfes (fidèles au Pape) et les Gibelins (des partisans de l'Empereur) se sont ensuite livrés une véritable bataille pour prendre le pouvoir de la République de Gênes. Finalement, en 1269, les Grimaldi et leurs alliés Guelfes ont été expulsés de Gênes et se sont installés en Provence.
François Grimaldi fit, le 8 janvier 1297, preuve de sa ruse en pénétrant la place forte de Monaco grâce à un déguisement de moine franciscain. On observe depuis cette date l’apparition de moines armés sur les armoiries des Grimaldi. Ce fut la toute première prise de possession dont le contrôle fût perdu en 1301.
En 1331, et plus précisément le 12 septembre, Charles 1er est reparti à l’assaut du Rocher. Bon nombre estime d’ailleurs qu’on lui doit la fondation de la Principauté. Il est devenu le premier Seigneur de Monaco après avoir acquis divers biens et domaines.
La souveraineté de Monaco sera reconnue par Charles VIII, roi de France, et le Duc de Savoie au cours de l’année 1489.
L’histoire de Monaco connut aussi l’année 1512 qui fut le théâtre de la reconnaissance de l'indépendance de Monaco par le roi de France qui n’était autre que Louis XII. Quelques années plus tard, en 1525, Augustin 1er manifesta son désaccord face à la France en plaçant Monaco sous le protectorat espagnol, un pays alors dirigé par Charles-Quint. C’est d’ailleurs le roi d’Espagne qui, en 1612, valida le titre de Prince et Seigneur de Monaco pour Honoré II. Un titre qui a pu se transmettre aux générations suivantes.
Le droit souverain de la Principauté fut reconnu par Louis XIII le 14 septembre 1641 à l’occasion du traité de Péronne puis Monaco fut rallié à la France le 15 février 1793. On parlait alors de Fort Hercule. Mais la Révolution Française fit rage, dispersant les richesses de Monaco et plaçant la famille princière dans la tourmente avec, notamment, l'exécution de l’épouse de Joseph Grimaldi (fils cadet d'Honoré III) en 1794.
Le 2 février 1861, le Prince de Monaco renonçait aux villes de Roquebrune et de Menton, les laissant à la France. Cela imposait une perte de plus de 80% de leur territoire aux monégasques en contrepartie de quoi ils obtenaient définitivement leur indépendance.
Enfin, la monarchie constitutionnelle fut mise en place le 5 janvier 1911.
Sur toute la durée de son règne, le Prince Honoré II n’eut de cesse que d’embellir le Palais Princier. Il y a placé, par exemple, les Grands Appartements via la construction de l’aile sud. Mais, au-delà de la simple construction, le Prince a constitué une magnifique collection composée de tapisseries, de toiles de maître, d’argenterie, de meubles… véritable témoin de l’histoire de Monaco.
Pour ce qui concerne la fortification de Monaco, c’est Antoine 1er qui est à l’origine des travaux. Il souhaitait, à cette époque, protéger ses terres d’une possible invasion du Duc de Savoie. Il fit aussi construire la tour de "l'oreillon" et la rampe d’accès.
François Blanc s’est vu concéder la Société des Bains de Mer et du Cercle des Etrangers en 1863 pour une durée de 50 années. Il obtint en même temps un monopole sur les jeux.
Le premier timbre-poste monégasque a été émis en 1865. La Principauté a ensuite pu émettre ses propres timbres en 1936, en passant par l'Office des Timbres-Poste.
Côté fiscalité, il a été décidé de supprimer toute forme d'imposition directe en 1869 et une convention fiscale et douanière a été signée entre la France et Monaco le 18 mai 1963.
Et la Principauté n’est pas en reste en termes d’événements sportifs et culturels.
On peut notamment recenser les dates les plus marquantes de l’Histoire de Monaco telles que :
l'Opéra de Monte-Carlo en 1879 ;
le pavillon rouge et blanc en 1881 ;
l'institut de la paix en 1889 ;
l'Automobile Club de Monaco en 1891 ;
le Musée d'Anthropologie préhistorique en 1902 ;
l'Institut Océanographique en 1906 ;
le Musée Océanographique le 29 Mars 1910 ;
l’organisation du premier rallye Automobile de Monte-Carlo en 1911 ;
le premier Grand Prix Automobile de Monaco en 1929 ;
le Jardin Exotique en 1933 ;
le premier Stade Louis II en 1939 ;
la toute première émission de Radio Monte-Carlo en 1942 ;
le premier Festival International de Télévision en 1961 ;
l’ouverture du Musée National en 1972 ;
le Festival International de Cirque en 1974 ;
le 700ème anniversaire du règne des Grimaldi en 1997 ;
le jubilé du règne du Prince Rainier III en 1999.
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